Anne-Marie BEAUDOUVI

La 3ème circonscription:entre quartiers sensibles et villages résidentielles

Je me permets de vous signaler un excellent article du Bien Public décrivant la diversité et l'évolution de notre circonscription.

http://www.bienpublic.com/legislatives2007/20070525.JSL1253.html

"La 3e circonscription législative de Côte-d'Or couvre les cantons de Chenôve, Dijon II, Dijon IV, et Genlis. Soit au total, une population de 103 030 habitants (sans double compte) au recensement de 1999 ; quatre cantons (sur 43) qui concentrent à eux seuls plus d'un cinquième de la population du département (*), le canton de Dijon II étant le plus peuplé de tous avec 37 868 habitants, au recensement de 1999. Globalement, cette densité est en réalité plus importante, au vu des tendances révélées par le recensement en cours. Edifiant, l'exemple du village de Tart-le-Haut dans le canton de Genlis ; en 2006, l'Insee mesurait qu'avec 565 habitants de plus qu'en 1999, le village connaissait une poussée démographique de 69 %, pour un total de 1 376 habitants. A vrai dire, dans ce canton périurbain, il n'y a pas une commune qui échappe à la tendance ; une des interrogations du scrutin étant précisément d'analyser le vote de ces nouveaux habitants, dont une majorité se déplace au quotidien pour travailler à Dijon, ou dans l'agglomération. Si cette tranche de deuxième couronne vit une mutation démographique, - les jeunes couples recherchant davantage les campagnes où l'immobilier est plus accessible que dans la capitale bourguignonne -, elle subit par ailleurs les revers de la mutation industrielle, à l'image du démantèlement de l'entreprise Thomson à Genlis, dont les effectifs sont régulièrement revus à la baisse. L'image de cette 3e circonscription est aussi celle d'une mixité sociale avec une population active hétéroclite composée d'ouvriers, d'employés, de fonctionnaires, et de cadres. Toutefois, selon les données de l'Insee, les ouvriers qualifiés et non qualifiés en constituent la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée. Derrière Chenôve, avec ses plus de 16 000 habitants, viennent Chevigny-Saint-Sauveur, Longvic, Quetigny, Marsannay-la-Côte, Genlis, et Arc-sur-Tille ; sept entités où demeure plus de la moitié de la population de la zone ; le reste étant réparti dans 37 villages. Un périmètre contrasté abritant les quartiers urbains des cités, dont trois classés en zone sensible, concentrant logements sociaux et problèmes récurrents de violences urbaines, et des zones pavillonnaires cossues, dans les villages de la proche agglomération.
A.-F. B.
(*) 506 755 habitants au recensement de 1999."

 

Quant à l'historique politique de cette circonscription, je vous renvoie à l'article Place rose vague bleue: "Chronique d'un combat de femmes annoncé, dans la 3e circonscription, où la députée sortante PS Claude Darciaux, toute première côte-d'orienne à siéger dans l'hémicycle, devrait logiquement retrouver l'UMP Anne-Marie Beaudouvi au second tour."

http://www.bienpublic.com/legislatives2007/20070525.JSL1252.html

On peut y lire que tout est possible sur cette circonscription et que la victoire, compte tenu des résultats de Nicolas Sarkozy, est envisageable. Continuons la mobilisation !

Anne-Marie

Les régimes spéciaux des parlementaires: l'éthique et la réforme

Je reçois des dizaines d'e-mails chaque semaine. J'essaie de répondre le plus rapidement possible à chacun d'entre eux et je suis d'ailleurs à votre disposition ([email protected]) pour toute question.

Dernièrement, un internaute m'a interrogé sur les régimes spéciaux de retraite, question que je me permets de diffuser.

"Bonjour Madame,

Si vous êtes élue vous serez amenée à vous prononcer sur la réforme des régimes spéciaux des retraites, est ce que le régime avantageux des parlementaires fera parti de cette réforme?

Merci pour votre réponse."

Ma réponse a été tout aussi simple et précise. Oui, je suis pour une réforme des régimes spéciaux de retraite. Cette mesure est une mesure phare du programme du Président nouvellement élu. Cette mesure a pour objectif de financer la revalorisation des petites retraites, car trop de retraités vivent en deça du seuil de pauvreté. C'est également une mesure juste afin que le principe d'égalité entre les Français s'appliquent vraiment (en prenant en compte la pénabilité de la profession).

Cette réforme des régimes spéciaux de retraite doit évidemment s'appliquer à celui des parlementaires.

C'est une question d'éthique: être député, c'est servir son pays, c'est servir les Français. Ce n'est pas pour obtenir des privilèges.

Par ailleurs, il n'est pas acceptable, en tant que parlementaire, de demander à certaines catégories de Français de faire des efforts, si on est incapable d'en faire soit même. Les élus doivent montrer l'exemple.

Anne-Marie

AGENDA: planning des réunions publiques

Nous avons déjà commencer la tournée des réunions publiques dans les villages. Voici ci-joint le planning des réunions publiques à venir. Venez nombreux !

Lundi 21 Mai	Neuilly-les-Dijon 18h30 (Salle du Conseil, Mairie)	Longvic           19h30 (Salle François Pompon)
Mardi 22 Mai	Izier 18h30 (Salle du Mille Club)	Magny-sur-Tille     19h30 (Mairie)		Labergement-Foigney 20h30     Mairie)
23 Mai	Thorey-en-Plaine 18h30	Echigey     20h Mairie
Jeudi 24 Mai	Cessey-sur-Tille 18h30	Chambeire 19h30 Mairie		Longchamps 20h30 (Mairie)
25 Mai	Tart-le-Bas         18h (Salle du Conseil)	Tart-le-Haut      (19h30) (Mairie)		Tart-l’Abbaye 20h30 (Mairie)
Lundi 28 Mai	Bressey-sur-Tille 18h30	Remilly-sur-Tille   19h30 (Salle du Conseil)
Mardi 29 Mai	Marsannay-la-Côte 18h30 (Salle Henri Berger)	Perrigny-les-Dijon (Salle du Conseil, Mairie)
30 Mai	Sennecey-les-Dijon 18h30 (Salle polyvalente 2, Mairie)	Quetigny 20h (Salle de la Fontaine aux Jardins)
Jeudi 31 Mai	Beire-le-Fort 18h30	Premieres    19h30 (Salle Communale)		Collonges-les -Premières            20h30
1er Juin	Dijon (Salles des Bourroches) 19h
Lundi 4 juin	Genlis (18h30) (Salles des Frémis Roussottes)
Mardi 5 juin	Rouvres-en-Plaine 18h (Salles des Mariages)	Varranges   19h15 (Salle des Fêtes)	Marliens (Mairie)
Jeudi 7 juin	Ouges 18h30 (Salle de la Patte, 18 rue de Gaulle)	Bretenières   19h30 (Salle Bernard Rouard)			Longecourt-en-Plaine (Mairie)
8 juin	Chenôve 19h (Hôtel des Sociétés)

Sécurité: la prévention passe par le partenariat

J'ai Présidé (en délégation du Maire ) le Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance (CLSPD) de Chevigny-Saint-Sauveur.

Le CLSPD est la réunion de tous les acteurs de la prévention de la délinquance (police, gendarmerie, police municipale, préfecture, procureur, chefs d'établissements scolaires, responsables sociaux...).

Premier constat: Chevigny est une ville calme. La sécurité s'est même améliorée.

La collaboration entre la gendarmerie, la police et les services sociaux se révèle efficace. Les chiffres indiquent une baisse de la délinquance publique (92 faits contre 125 en 2005), un nombre équivalent de cambriolages, moins de vols d'automobiles, mais des recels en forte hausse.

Deuxième constat frappant: une hausse importante des conflits conjugaux. Avec le loi d'avril 2006 pour la protection des femmes soumises aux violences conjugales et la mise en place d'un numéro d'urgence, celles-ci ont moins peur de parler et de porter plainte. Les effets des lois du précédent gouvernement en matière de protection des femmes commencent à se faire sentir sur le terrain!

Globalement donc, Chevigny est une ville tranquille. Cette bonne situation vient récompenser les efforts de l'équipe muncipale depuis des années.

La vigueur de la vie associative que la municipalité a essayé d'insuffler est notamment une explication de ces résultats. La Commune essaie en effet de proposer de nombreuses activités aux jeunes, en fonction de leur âge et des moyens de la famille.

Le Maire (avec son équipe municipale) a enfin un rôle fondamental de coordination entre les différents acteurs de la sécurité de la Ville.

Si c'est l'Etat qui est responsable de la repression, c'est le Maire qui est le pivôt de la politique de prévention de la délinquance sur sa Commune, certains élus ne devraient pas l'oublier...

Anne-Marie

Un Gouvernement d'ouverture et de mission

Le président Sarkozy a nommé son Gouvernement. Un Gouvernement resserré et respectant la parité. Un Gouvernement d’hommes et de femmes de qualité, ouvert à toutes les tendances de la droite (et pas seulement les fidèles de Nicolas Sarkozy), avec une main tendue vers des personnalités de gauche et du centre.

Le Gouvernement de François Fillon a la mission de tenir les engagements pris lors de la campagne. C’est un Gouvernement qui est construit pour agir en profondeur et bousculer les mauvaises habitudes.

            En témoigne la redéfinition des périmètres budgétaires. Il est en effet logique de regrouper au sein du même Ministère les compétences de l’économie et de l’emploi. La politique de l’emploi sera une politique de croissance économique, et plus seulement une politique de traitement social du chômage.

            Idem pour l’environnement où les administrations de l’Energie, de l’Equipement, des Transports, de l’Aménagement du territoire vont travailler dorénavant avec celle de l’Environnement au sein du grand Ministère du Développement durable. Le nouveau Ministre aura véritablement du poids pour mener des réformes transversales en matière d’environnement.

« Est-ce que vous allez tenir vos promesses ? ». Telle est la question que l’on me pose tous les jours. Les Français ont adhéré à un projet, celui de Nicolas Sarkozy. Ils veulent maintenant que l’on agisse.

            Voilà pourquoi je suis candidate aux élections législatives. Je veux donner à Nicolas Sarkozy la majorité dont il a besoin pour mener les réformes dont notre pays à tant besoin.

Anne-Marie

La légitimité pour agir

Quelle joie et quelle satisfaction de voir Nicolas Sarkozy élu Président de la République.

La participation exceptionnelle et l’écart (+6 points) avec Mme ROYAL donnent une inestimable légitimé à notre nouveau Président, légitimité qui lui permettra d’agir et de mener les réformes dont notre pays a besoin.

Faisant démentir tous les pronostics, Nicolas Sarkozy a su rassembler les Français et ainsi réussir son pari : celui de réconcilier les Français avec la politique. Les résultats de ce soir démontrent la vitalité de notre démocratie.

Alors que les autres candidats, et tout particulièrement la candidate socialiste, se sont lancés dans une escalade de caricatures outrancières et d’attaques personnelles à l’encontre de Nicolas Sarkozy, celui-ci s’est calmement contenté d’avancer son projet le plus clairement possible, en bannissant la langue de bois pour parler des vrais problèmes, comme celui de l’identité nationale.

Les Français ont donc récompensé le courage et la vérité d’un candidat qui a placé sa campagne sous le signe de la défense de valeurs morales, comme le mérite, la liberté, la responsabilité ou encore la justice et l’équité.

Les attentes des Français sont considérables. Ils ont aujourd’hui exprimés leur envie et leur besoin de changement. Notre prochain Président ne devra ni les décevoir ni les trahir.

Désormais, place à l’action et aux réformes. Pour agir, Nicolas Sarkozy a besoin d’une majorité à l’Assemblée Nationale. Candidate aux élections législatives, je compte bien montrer en juin prochain, que tout est possible sur la 3^ème circonscription de la Côte d’Or.

Anne-Marie

Enfants handicapés : mépris et mensonges de Mme ROYAL

J’ai suivi attentivement, comme de nombreux Français, le débat entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Un débat de fort bon niveau et on peut s’en réjouir, car je souhaite que les Français expriment leur choix dimanche prochain, en toute connaissance de cause.

J’ai beaucoup apprécié les qualités explicatives de Nicolas Sarkozy qui a su calmement détailler son projet, beaucoup plus précis que celui de sa concurrente socialiste.

Mais un point m’a frappé : l’agressivité de Ségolène Royal. Ne lui en déplaise, la politique, ce n’est pas la guerre civile.

Avec Eric Besson, on connaissait la stratégie du Parti Socialiste pendant ces présidentielles : on caricature et on diabolise, plutôt qu’on rassemble sur un projet. Triste politique.

Mais visiblement, ce soir, ça a été encore plus loin, notamment avec sa colère préparée et sur-jouée sur un sujet qui me touche beaucoup, celui des enfants handicapés.

Le handicap est un sujet trop grave sur lequel on devrait travailler main dans la main, la gauche avec la droite.

Mais trop, c’est trop ! Le comportement de Ségolène Royal est complètement immoral et sectaire.

La vérité –et les chiffres parlent d’eux même- c’est que, depuis 2002, le gouvernement n'a eu de cesse de rattraper le retard dans l'accueil des handicapés à l'école, situation héritée des socialistes.

• Le nombre d'enfants handicapés scolarisés est passé de 89.000 à 160.000 entre 2002 et 2007.
• Aujourd'hui, 20.000 élèves handicapés bénéficient d'un accompagnement individualisé. Ils étaient 4.000 en 2003.
• Au 1er janvier 2007, on comptait 9 500 auxiliaires de vie scolaire individuelle contre 3 000 en 2002.

C’est la loi du 11 février 2005, votée à l'initiative du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, qui a prévu l'inscription automatique des enfants handicapés dans l'école de leur quartier.

Trente ans après la grande loi de 1975 sur le handicap, toutes les associations concernées par cette question ont salué l'ensemble des avancées qu'a représenté l'adoption de la loi de 2005.

Le Parti Socialiste a voté contre cette loi. Nous n’avons aucune leçon à recevoir d’eux.

Plutôt que de polémiquer, il faut amplifier ces efforts car il reste beaucoup à faire.

C’est ce que propose Nicolas Sarkozy avec l'instauration d'un droit opposable à la scolarisation des enfants handicapés.

Anne-Marie

Nicolas Sarkozy à Dijon

Ce soir Nicolas Sarkozy était à Dijon. C’est dans une ambiance surchauffée, au Palais des Congrès, qu’il a tenu à prononcer son premier discours après les résultats du premier tour.

Fidèle à lui-même, il nous a fait partager son enthousiasme et nous a présenté son projet de société. Il a rejeté tout marchandage, mais a prôné le respect et l’ouverture : une ouverture d’esprit, parce que la France est une formidable synthèse.

« Pour parler de cette synthèse fondée faite de compréhension, de respect, d’ouverture d’esprit, de fraternité, j’ai choisi la terre de Bourgogne.
Où pourrais-je le faire mieux qu’ici ?
Où pourrais-je le faire mieux que sur cette terre où les valeurs de compréhension, de respect et de tolérance ont toujours été si présentes ?
En Bourgogne on sait ce que cela signifie la compréhension, l’ouverture d’esprit, la fraternité.
En Bourgogne où passa pendant tant de siècles la frontière entre le Saint Empire et le Royaume de France, on connaît la valeur de la tolérance, et de la synthèse.
En Bourgogne où le Nord et le Sud mêlant leurs génies, leurs intelligences et leurs sentiments ont façonné une culture à nulle autre pareille, qui est presque une civilisation et dont l’âme est dans les paysages, dans les abbayes et dans le vin.
La Bourgogne c’est le pays des grands saints et des grands orateurs qui d’une parole parviennent à changer le monde.
La Bourgogne c’est le pays de Bossuet, de Buffon et de Lamartine.
La Bourgogne c’est le pays de Saint Bernard avec la croisade des chevaliers. C’est le pays de Carnot avec les soldats de l’An II.
La Bourgogne, c’est un vieux pays où l’on travaille, où l’on prie, où l’on crée depuis des millénaires.
La Bourgogne, c’est un vieux pays où l’on ne se bat que lorsque c’est nécessaire, que lorsque l’essentiel est en jeu. C’est un vieux pays où l’on aime la vie, où l’on aime la liberté, où l’on aime la République , où l’on aime la terre qui vous a vu naître.
C’est ici, à Dijon, au milieu de la Bourgogne, au milieu de vous, que j’ai voulu me trouver ce soir, au commencent de cette campagne de second tour, pour lancer un appel au calme, à la modération et à la dignité. »

Un appel au calme et à la dignité, tandis que la gauche se jette dans la caricature et dans l’insulte. « Pourquoi tant de haine ? »

C’est Eric Besson qui a finalement apporté la réponse, dans un aveu qui fait froid dans le dos. L’ancien socialiste a expliqué la stratégie de Mme Royal pour gagner : non pas par l’élaboration d’un projet, mais par la caricature.

« Dès l'automne 2006, il était déjà limpide pour beaucoup d'entre nous que si la confrontation portait sur (…) les idées et sur la capacité à gouverner, alors Ségolène Royal n'avait guère de chance de l'emporter face à Nicolas Sarkozy. Il fallait donc, pour espérer le battre, le diaboliser, le caricaturer en espérant parvenir à ce qu'il fasse peur. Dans cette entreprise, j'ai pris ma part, trop largement ma part, et je suis reconnaissant à Nicolas d'avoir bien voulu, parce que nous nous connaissions, mettre cela sur le compte du combat partisan. »

Dégouté par cette démarche et lucide sur les insuffisances de la candidate socialiste, il soutient désormais Nicolas Sarkozy. Il est si rare de voir une telle démonstration d’honnêteté intellectuelle.

Anne-Marie

Résultat historique

Je me réjouis des résultats des élections présidentielles de ce soir. J’y vois deux motifs de satisfactions.

• la très forte participation qui démontre que les Français ne se désintéressent pas de la Chose publique. Nos concitoyens ont saisi l’ampleur des enjeux. Les attentes sont donc considérables.

• le score exceptionnel de Nicolas Sarkozy. Manifestement, malgré près de cinq ans passés au Ministère de l’Intérieur, il n’a pas connu la malédiction que Lionel Jospin en 2002, Edouard Balladur en 1995 ou encore Jacques Chirac en 1988 avaient subit. Cela prouve que son action gouvernementale a été approuvée par les Français.

Je vois ici récompenser le courage et la vérité. Dans cette campagne, Nicolas Sarkozy a été le seul à dire les choses clairement, à n’éluder aucun problème et à bannir la langue de bois pour parler des vrais problèmes, comme celui de l’identité nationale.

De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir dessiné un projet cohérent et précis : il est le candidat de la réhabilitation du travail et des travailleurs, de la revalorisation du pouvoir d'achat, de la promotion sociale, de la remise d'aplomb de l'école, de la remise au meilleur niveau international de notre système d'enseignement supérieur et de recherche ; il est le seul à avoir une ligne claire et constante sur la sécurité, l'immigration et le retour au plein emploi. Tout son projet est orienté autour des valeurs de responsabilité, de mérite et d'effort, autour du refus de l'assistanat qui enferme les individus dans la dépendance.

Cela n’a pas été le cas chez les autres candidats, qui, incapables d'emporter l'adhésion sur leur personne, leurs idées et leur projet -si ils en ont un-, ont été réduits à essayer de salir notre candidat. Cela explique en partie leur score loin derrière celui de Nicolas Sarkozy.

Plus que jamais, les Français ont exprimé leur envie de changement. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy, aux yeux de nombreux Français, incarne cette envie de changement.

Le dimanche 6 Mai prochain, j’appelle les Français, notamment nos concitoyens de la 3^ème circonscription de la Côte d’Or, à confirmer leur choix de ce jour et à faire confiance au seul capable d’assumer la responsabilité suprême de notre République : Nicolas Sarkozy.

Anne-Marie

Les Journées de l'emploi

En France, en matière d’emploi, on fait face à une situation paradoxale : de nombreux jeunes se trouvent au chômage et ont des difficultés à avoir un emploi, tandis que 500.000 offres d’emploi ne trouvent pas preneur chaque année à l’ANPE.

Le problème ? L’inadéquation entre les besoins des entreprises et les savoir-faire des demandeurs d’emploi.

Des secteurs entiers ne trouvent pas de main d’œuvre qualifiée ; dans le même temps, des étudiants s’enfoncent dans des études certes très intéressantes, mais sans débouché.

A la base, un profond problème de manque d’information sur les débouchés, les formations et les secteurs qui embauchent.

A notre modeste échelle à Chevigny, nous essayons de remédier à cela.

Vendredi et samedi dernier, le Centre social de Chevigny, dont j'ai la délégation, a organisé une rencontre avec les entreprises chevignoises qui le souhaitaient en direction d’un public allant des plus jeunes collégiens aux lycéens les plus âgés.

Le but : faire connaître la diversité et la richesse du bassin d'emploi de Chevigny-Saint-Sauveur  (le bâtiment et travaux publics, l'artisanat, l'hôtellerie, la restauration, les services de distribution, l'industrie plasturgie, les banques…).

Vaste programme, me direz-vous !

S'informer sur les métiers, s'orienter professionnellement s'avère souvent difficile. Où trouver l'information sur les métiers ? Comment savoir si l'on est fait pour un métier ? Comment se réorienter? A qui s'adresser ? Comment et où se former ? Les acteurs de l'orientation, de l'emploi et de la formation étaient là pour y répondre.

Les professionnels sont ainsi venus expliquer leur métier, en contact direct avec les jeunes, ce qui a permis à certains demandeurs d'emploi de laisser leur CV. Deux embauches se sont faites à l'issue de ces deux journées.

J’ai bien conscience que nous n’avons pas révolutionné le marché de l’emploi à Chevigny, mais si cette initiative a permis de mieux orienter quelques poignées de jeunes, tant mieux !

Je tiens à remercier particulièrement chaque entreprise qui a bien voulu donner de son temps en direction des jeunes chevignois. Les échanges ont été très riches d'enseignement pour ceux qui se préoccupent de leur avenir et cherchent à trouver une voie vers laquelle s’orienter.

Créer un vrai service de l’orientation, en phase avec les besoins de la société, est l’un de mes engagements en tant que candidate aux législatives.

L’orientation des élèves doit en effet permettre à chacun de s’engager dans la voie qui correspond le mieux à ses talents, à ses goûts et aux réalités du marché du travail. Par une découverte précoce des multiples métiers existants, elle doit aussi donner envie d’apprendre et convaincre chacun que la réussite est moins une question de filière que de passion et d’engagement. Il faut faire découvrir les métiers à tous les élèves de manière plus précoce qu’aujourd’hui.

Anne-Marie